7 octobre : Pour un travail décent partout dans le monde !

Texte publié le 4 octobre 2013.

Toute personne dans le monde doit avoir un emploi lui permettant de mener une vie digne répondant au moins à ses besoins essentiels. Pourtant, les droits fondamentaux des êtres humains continuent à être violés tous les jours, et la misère demeure un fléau planétaire.

Pour faire du droit au travail décent partout dans le monde une réalité, une mobilisation de tous est indispensable !

C’est le but de l’initiative prise depuis 2008 par la Confédération Syndicale Internationale (CSI), en appelant tous ses syndicats adhérents (dont la CGT) à faire du 7 octobre une « journée internationale pour le travail décent », moment fort de solidarité pour dans le monde entier défendre :

• Les droits fondamentaux de chaque salarié où qu’il travaille :
Ces droits ont fait l’objet de nombreuses conventions de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) : interdiction du travail forcé et du travail des enfants, droit à la liberté syndicale et à la négociation collective, protection contre les discriminations, droit à un environnement de travail sain et sûr, droits civiques (liberté, démocratie, …), droits sociaux (accès à des services publics de qualité, …)
Mais il y a encore loin de la proclamation à la concrétisation !

• L’éradication de la pauvreté et des inégalités : Des millions d’habitants de notre planète vivent dans la misère. La pauvreté s’accroît, même dans les pays développés, et les inégalités prennent des proportions vertigineuses. Rien ne peut justifier l’écart entre les millions d’êtres humains qui disposent de moins d’un dollar par jour et les revenus mirobolants de certains dirigeants d’entreprises ou les rentes fabuleuses tirées de l’exploitation des ressources de la planète ou de placements financiers. De tous temps, le syndicalisme a combattu les inégalités.
Plus que jamais, le problème se pose à l’échelle mondiale !

La CGT est pleinement engagée dans ce combat ici aussi en France :
• pour la reconnaissance des travailleur-e-s informels, contraints par leur employeur au travail non déclaré ou sous-déclaré et pour les aider à sortir de cette situation
• pour la régularisation des travailleur-e-s sans papiers
• pour la ratification par la France de la convention 189 de l’Organisation Internationale du travail garantissant des droits minimums pour les travailleurs domestiques
• pour la ratification par la France de la Convention des Nations Unies du 18 décembre 1990 sur les droits des travailleur-e-s migrants et de leurs familles

Des actions concrètes pour permettre à tous les travailleurs d’avoir les moyens de mener une vie digne et reconnue, c’est aussi cela la solidarité entre les tous les salariés quels qu’ils soient, une des valeurs fondatrices du syndicalisme !

Montreuil, le 4 octobre 2013

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