Contrôleurs aériens de l’Aviation Civile

Texte publié le 22 février 2010.

mercredi 17 février 2010

Les salariés de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), seront en grève du 23 au 26 février 2010. Ils protestent contre la décision du ministère des transports de promouvoir une politique de fusion des services de contrôle aérien sur plusieurs pays (Allemagne, Belgique, France, Hollande, Luxembourg, Suisse).

Cette politique conduira immanquablement à l’éclatement et au démantèlement de la DGAC. Une partie importante de ses services seront de facto sortis du cadre de la Fonction publique d’Etat. Le service rendu par la DGAC est pourtant reconnu comme étant parmi les plus performants en Europe en comparaison de services équivalents dans d’autres pays en termes de coûts, de capacité offerte aux usagers, de respect des contraintes environnementales et de niveau de sécurité. Il est donc incompréhensible que le ministère décide de démanteler une administration reconnue comme très efficace et intégralement financée par les redevances aériennes.

Par ailleurs, ce projet de fusion fait peser de lourdes menaces sur les statuts et conditions de travail des agents de la DGAC. Toute politique de fusion s’accompagne de réductions d’effectif, de fermetures de services, d’uniformisation vers le bas des conditions d’emploi et d’externalisations importantes : autant de dangers auxquels les agents de la DGAC seront confrontés dans un avenir proche. Il est impensable de faire entrer une logique de rationalisation avec des intérêts principalement économiques dans un secteur d’activité où la sécurité doit rester l’objectif prioritaire.

La confédération CGT tient donc à apporter son soutien aux salariés de la DGAC qui composent la chaîne de sécurité du contrôle aérien : personnels administratifs, ouvriers d’Etat, ingénieurs, cadres, électroniciens, contrôleurs aériens et techniciens. Ces derniers seront en lutte du 23 au 26 février pour défendre le service public, l’avenir de leurs emplois et leurs conditions de travail.

Montreuil, le 17 février 2010