Les salariés de l’ASP s’opposent à la gestion inhumaine des ressources et manifestent leur indignation !

Texte publié le 29 juillet 2010.

Communiqué de presse

La politique de l’emploi à l’Agence de service et de paiements (ASP), dictée par la RGPP qui
impose la réduction de moyens dans la fonction publique, se traduit par la suppression
d’emplois, sur l’ensemble des sites, que ce soit au siège (Limoges) ou dans les
délégations régionales.
Les premiers à faire les frais de ces charrettes, ce sont les CDD. Embauchés depuis des
années sur des emplois permanents, leurrés par les promesses d’une éventuelle
stabilisation de leur situation, ils sont tout simplement considérés comme une simple
variable d’ajustement, et mis dehors sans ménagement.
Pour le seul mois de juillet à Limoges, ce sont 14 CDD supprimés !
Pourtant, les missions ne sont pas réduites. C’est sur les effectifs restants que la
direction entend se reposer pour répondre aux exigences des tutelles de l’agence
(Ministères de l’agriculture et de l’emploi), imposant des réorganisations permanentes
des services et l’augmentation de la productivité individuelle.
Et si ça ne suffisait pas, l’ASP organise un véritable dumping social en recrutant en lieu et
place de titulaires ou d’anciens CDD qu’elle met à la porte, des intérimaires, sous payés,
aux conditions de travail dégradées.
L’aberration est à son comble quand on sait qu’on paie des intérimaires pour faire le
boulot des CDD supprimés… dont les allocations chômage sont payées par l’ASP ellemême.
A l’ASP, seul compte l’affichage de la réduction du nombre de salariés, comme cela lui est
demandé. La RGPP impose un plafond d’emplois (c’est à dire une limite maximum de
salariés). Ainsi, intérimaires et prestataires coûtent effectivement plus cher, mais ils
n’émargent pas dans les effectifs de l’agence.
Plus personne n’est dupe de la finalité de la politique de l’établissement : appliquer sans
discernement les orientations de la RGPP, sans se soucier de l’avenir des salariés
envoyés pointer au chômage, qui partent sans perspective à l’heure où l’emploi régresse
dans le public comme dans le privé. Sans se soucier du gaspillage d’argent public pour
arriver à ses fins.
C’est pourquoi depuis un mois, les agents du siège, rejoints par les collègues des
délégations régionales, ont décidé de manifester avec détermination leur opposition aux
suppressions d’emplois.

Les départs de CDD sont désormais pour nous un appel au rassemblement.

Le prochain est organisé au siège de Limoges, 2 rue du Maupas, jeudi 29 juillet à 16h00.

L’intersyndicale CFDT, CGT et FSU de l’ASP