VICTOIRE !

Texte publié le 28 août 2012.

LA MAISON DE L’HISTOIRE DE FRANCE
EST CONDAMNÉE AUX OUBLIETTES !

Nous constatons avec satisfaction que François Hollande et la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, ont respecté la parole donnée au sujet de la Maison de l’histoire de France. En effet, Aurélie Filippetti a confirmé, vendredi 24 août 2012, sur France-Inter, l’abandon du projet de Nicolas Sarkozy de créer et d’implanter une Maison de l’histoire de France (MHF) sur le site parisien des Archives nationales.

Qualifiant ce projet de « contestable idéologiquement », de « daté » et de « coûteux », Aurélie Filippetti a annoncé s’orienter « sur une formule plus souple, sur une mise en réseaux de nos musées d’histoire à travers un organe pilote incarné par un site internet. »

Exit la MHF et sa « Galerie des temps », ses salles d’exposition, de projection, son auditorium, ses appartements, et son parking.

Les Archives nationales sont confirmées dans l’intégrité et la totalité du périmètre de leur site parisien.

Force est restée aux personnels des Archives nationales, à leur intersyndicale et aux 30 000 signataires de l’appel pour « Sauver les Archives nationales » qui se sont mobilisés et ont su mettre en échec la tentative de Frédéric Mitterrand de faire main basse sur les 13 000 mètres carrés de dépôts, bureaux, ateliers, salles d’exposition, mais également sur les emplois, dont les Archives nationales ont pourtant un besoin vital.

Force est restée aux personnels, à leur intersyndicale et à l’ensemble des universitaires, intellectuels, étudiants, généalogistes, élus, syndicalistes, salariés et simples citoyens qui ont lutté avec acharnement pendant plus de deux ans contre la MHF et la politique réactionnaire de l’identité nationale de Nicolas Sarkozy.

Force est restée aux personnels et à leur intersyndicale qui n’ont jamais cédé devant les chantages ou les intimidations : refus en janvier 2011 par l’administration d’ouvrir une exposition prévue de longue date aux Archives nationales ; limogeage en février 2011 de la directrice, Isabelle Neuschwander ; menaces de sanctions contre trois syndicalistes « coupables » d’avoir tenu en mai 2011 une conférence de presse dans la cour des Archives nationales...

Répétons-le, cette victoire appartient aux personnels, toutes filières et catégories confondues, et à leur intersyndicale qui ont su rester fermes, unis et déterminés malgré toutes les pressions.

Avec cette annonce, Aurélie Filippetti fait évoluer de manière positive et significative la situation dans laquelle se trouvent aujourd’hui les Archives nationales.

Nous rendrons compte de l’évolution de la situation et répondrons à toutes vos questions au cours de la

Conférence de presse organisée
le jeudi 30 août 2012, à 11 heures,
dans les locaux de l’intersyndicale
CFDT-CFTC-CGC-CGT des Archives de France
56, rue des Francs-Bourgeois 75003 PARIS
(métro Hôtel de Ville ou Rambuteau)

Paris, le 28 août 2012
Intersyndicale
CFDT-CFTC-CGC-CGT
des Archives de France