Motion du XXVI° Congrès de l’Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires relative aux libertés syndicales
Lorsqu’on touche à un militant de la CGT, on touche à toute la CGT

Texte publié le 17 octobre 2013.

Les libertés syndicales, les libertés d’expression, les libertés d’agir restent aujourd’hui gravement menacées.

De nombreux syndicalistes sont victimes de la criminalisation de l’action syndicale.
Le pouvoir en place continue cette politique répressive pour faire taire toute opposition à sa politique d’austérité et de régression sociale au service du MEDEF et des puissances de l’argent.
Les salariés attendent toujours une loi d’amnistie sociale et une protection des militants syndicaux qui agissent dans l’intérêt collectif des salariés.

Les 5 de Roanne sont les victimes emblématiques de cette criminalisation de l’action syndicale.

Ils ne sont pas des délinquants.

Face à cette situation intolérable, le XXVI° Congrès de l’Union Générale des Fédérations des Fonctionnaires appelle toutes ses organisations, tous ses militants à participer au rassemblement national et interprofessionnel organisé le 5 novembre à 10 h à ROANNE (42).

La CGT exige que le gouvernement et le parlement prennent trois mesures pour renforcer la protection des militants syndicaux et progressistes :

1/ le vote définitif par l’Assemblée Nationale, de la Loi d’amnistie « des délits commis lors des mouvements sociaux » adoptée par le Sénat le 28 février dernier,

2/ Une loi portant sur des droits nouveaux protégeant les militants syndicalistes et progressistes agissant, dans le cadre de leur mandat,

3/ de retirer de la liste des délits susceptibles d’être inscrits au fichier des empreintes génétiques, toutes les condamnations touchant les militants syndicalistes et progressistes agissant, dans le cadre de leur mandat,.

Guidel (Morbihan) le 17 octobre 2013,