Non au hold-up démocratique et financier ! Oui au développement du service public !

Texte publié le 5 janvier 2010.

Les attaques contre les missions des collectivités locales et celles menées conjointement contre
les garanties statutaires et l’emploi public sont au centre de la stratégie visant à ouvrir de nouveaux
secteurs à la concurrence au bénéfice des marchés financiers. Au contraire de ce qui est
mis en place, la réponse aux besoins sociaux fondamentaux des populations passe par une logique
de développement des services publics de proximité et de l’emploi public statutaire. C’est
d’autant plus vrai en cette période de crise, et c’est un enjeu pour les générations à venir.

Lors d’un discours fleuve le 22 octobre 2009 à Saint–
Dizier, le Président Sarkozy a présenté sa réforme des collectivités
locales s’inspirant fortement du rapport Balladur.
Cette dernière s’inscrit dans la même logique que la RGPP,
la loi Hôpital Patients Santé Territoires, ainsi que la privatisation
des services publics (la Poste…). Le but est de réduire
les dépenses publiques en rétrécissant le champ d’intervention
des services publics et de la puissance publique,
au détriment des usagers, de l’aménagement harmonieux
du territoire et du développement économique.
En combinant cette réforme avec celle de la taxe professionnelle
qui va assécher les finances des collectivités,
ce sont les moyens des collectivités locales, et donc les
services rendus à la population, qui sont attaqués.

Sarkozy confirme ainsi sa volonté de remettre en cause la
décentralisation et de mettre les collectivités locales sous la
coupe de l’Etat.
En 1982-1983-1984, la mise en place au plus prés des citoyens
d’une nouvelle architecture institutionnelle dotée de
compétences élargies, et la création du Statut de la Fonction
publique territoriale ont permis le développement de
services publics locaux de proximité, et une meilleure réponse
aux besoins présents et évolutifs des populations,
ainsi qu’un développement économique inscrit dans le
cadre d’une stratégie d’aménagement du territoire.

Pour le chantre de l’ultralibéralisme qu’est Sarkozy, c’est
insupportable !

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