Les agents du ministère des solidarités ne sont pas des auxiliaires de la police

Texte publié le 10 janvier 2018.

Après avoir inscrit l’état d’urgence dans le droit commun, la politique sécuritaire menée par le gouvernement vient de franchir un nouveau pas en cette fin d‘année 2017.

La CGT dénonce cette dérive politique qui tente d’utiliser des agents du ministère des Solidarités et de la Santé dont ce n’est pas le rôle, pour organiser la surveillance des personnes étrangères et mettre en œuvre des décisions de police. Cela renvoie à des pratiques de l’Etat que l’on pensait révolues depuis longtemps.

Les agents du ministère des solidarités et de la santé qui œuvrent dans les DDCS, DDCSPP et dans les ARS n’ont pas choisi d’y travailler pour participer aux politiques de tri et d’expulsion massives. C’est tout le contraire !

Pour en savoir plus, lire le communiqué de presse CGT