L’urgence budgétaire est à la prise en charge des besoins immédiats dans l’enseignement supérieur et la recherche

Texte publié le 9 septembre 2020.

Le projet de loi de programmation de la recherche (LPR) ne répond pas aux revendications des personnels et des étudiant•es, il doit être abandonné !

L’épidémie de la COVID-19 et sa gestion par le gouvernement ont un impact considérable sur notre système d’enseignement supérieur et de recherche. La rentrée universitaire 2020 s’annonce catastrophique, avec des dizaines de milliers de nouveaux étudiant•es dans le supérieur sans que les universités n’aient les moyens de les accueillir. Cette situation est notamment le résultat de plus de dix ans de restrictions sur le nombre de postes d’enseignant•es-chercheur/ses, de personnels ingénieur•es, technicien•nes, administratif/ves, ouvriers, de bibliothèque… Il aurait fallu recruter des dizaines de milliers d’agents et construire de nouveaux locaux depuis longtemps ; c’est d’autant plus prégnant et urgent maintenant que les conditions sanitaires nécessitent de dédoubler les amphis, les TD et TP ! Dans la recherche publique, les moyens manquent pour permettre aux laboratoires de relancer les recherches qui ont été mises entre parenthèses pendant les mois du confinement. Faute des postes de chercheur/ses et ingénieur•es et technicien•nes, la plupart des jeunes dans la recherche ont pour seul horizon l’incertitude, avec au mieux, la précarité de l’emploi.

Pour en savoir plus, lire le communiqué du SNTRS-CGT