Retrait de la loi Sécurité globale : Marche des libertés et des justices le 5 décembre

Texte publié le 4 décembre 2020.

La cacophonie la plus complète règne au sein du gouvernement et de la majorité parlementaire après l’annonce, ce lundi 30 novembre, de la réécriture intégrale de l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale. Pour faire bonne figure aux yeux de l’opinion après le succès sans précédent des mobilisations populaires du 28 novembre, le gouvernement et la majorité parlementaire tentent d’éteindre le feu qu’ils ont eux-mêmes allumé.

Ils essaient de sortir l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale... pour mieux inclure ses dispositions dans l’article 25 de la loi sur le séparatisme. Et les articles 21 et 22 sont toujours là, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse. L’utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·ses d’alerte.

Pour en savoir plus, lire l’appel de la coordination

 Appel UFSE-CGT « Le 5 décembre, mobilisons-nous pour l’emploi et contre toutes les formes de précarité ! »

- Carte de France des mobilisations du 5 décembre

 Communiqué de presse unitaire « Les droits sociaux et les libertés ne sont pas négociables ! »

 Communiqué CGT « Le 5 décembre : pour l’emploi et des droits sociaux, pour les libertés publiques et syndicales »

 Appel unitaire des URIF

 Consulter le site confédéral « Rassemblements le 5 décembre : pour l’emploi, les droits sociaux et les libertés »