POUR L’AMÉLIORATION DES SERVICES PUBLICS DE PROXIMITÉ, D’AUTRES CHOIX QUE LA RÉVISION GÉNÉRALE DES POLITIQUES PUBLIQUES S’IMPOSENT

Texte publié le 6 octobre 2008.

[document confédéral]
L’Etat engage la révision générale des politiques publiques (Rgpp) : il
réorganise dans tous les territoires ses services publics. Une réorganisation
qui s’inscrit dans une véritable régression. Beaucoup d’inquiétudes
légitimes se manifestent parmi les usagers, les salariés, les personnels sur
le rôle et la place des services publics demain dans les territoires : école,
transports, emploi, santé, culture, protection du consommateur, environnement,
aménagement du territoire…
En effet, les suppressions massives d’emplois, les baisses de crédits publics
accélèrent le désengagement de l’Etat, la fermeture des services publics
de proximité et l’abandon de nombreuses missions publiques.
Les organisations syndicales sont actuellement convoquées par les préfets
pour une réunion d’information et de concertation sur la réorganisation
territoriale de l’Etat. La CGT considère cette procédure en catimini très insuffisante.
Elle exige une vraie consultation des salariés, leur permettant d’exprimer
leurs besoins et d’intervenir sur ces questions essentielles qui sont
autant de choix de société.
Des débats sont d’ores et déjà organisés en région rencontrant une large
participation : pour une politique de santé répondant aux besoins des
populations autour du devenir de l’hôpital de Carhaix, pour la défense
des trésoreries en Midi-Pyrénées... La CGT est partie prenante de ces
débats publics y apportant sa contribution. Plus qu’une information des
organisations syndicales sur les réorganisations administratives, il faut
donc gagner une consultation et une capacité d’intervention des salariés
et de leurs organisations syndicales sur les différentes politiques
publiques.
En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Président du Conseil régional
vient de saisir le Conseil économique social régional sur l’impact de la
révision générale des politiques publiques en région, au regard notamment
des compétences de celle-ci. Notant en effet que « le mouvement de
concentration des services de l’Etat « se traduit par la fermeture d’implantations
administratives de proximité, il souhaite mesurer les conséquences
que ce désengagement va entraîner.
...