Lancement des états généraux de la justice : pourquoi nous ne participons pas au « cocktail déjeunatoire »

Texte publié le 19 octobre 2021.

Annoncés après une rafale d’attaques contre la justice, notamment pour son laxisme et son absence de sévérité (sauf quand il s’agit de responsables du monde politico-économique, cf les affaires Balkany, Tapie, Sarkozy et consorts...), ces États généraux font suite à de multiples « réformes » menées depuis le début de ce quinquennat. Serait-ce à dire que le travail fait par les précédents gouvernements de cette majorité n’aurait servi à rien... ?

A part désorganiser des greffes déjà en grande souffrance et éloigner le citoyen de la justice avec la fusion de celles-ci (ce qui a nécessité un changement de braquet avec le grand retour de la justice de proximité, promue par l’actuel locataire de la place Vendôme... et occasionné une nouvelle désorganisation des juridictions), accru la charge de travail et la pression sur les personnels de greffe, l’empilement des réformes n’aura jamais autant entamé la confiance des citoyens envers l’institution judiciaire...

Pour en savoir plus, lire le communiqué de la CGT Chancellerie et Services judiciaires