Nouvelle(s) purge(s) budgétaire(s) : il faut les arrêter ! Mobilisé.es les 8 et 19 mars !

Texte publié le 28 février 2024.

DE QUI SE MOQUE-T-ON ?
À peine la loi de finances 2024 adoptée, à marche forcée et au mépris de la démocratie parlementaire, qui plus est par un énième 49-3 en décembre dernier, voilà que la Macronie organise déjà l’annulation de 10 milliards d’euros par décret en ce mois de février !
Une fois de plus, les parlementaires n’auront pas leur mot à dire sur la décision prise.
Il est vrai que la loi organique relative aux lois de finances – dont l’UFSE demande l’abrogation – autorise à annuler jusqu’à 1,5 % des crédits ouverts en loi de finances.
Il y a matière à s’interroger également sur le respect du principe de sincérité budgétaire. À l’évidence, la Macronie avait volontairement surestimé le taux de croissance lors de l’élaboration de la loi de finances 2024 revu aujourd’hui à la baisse de 1,4 % à 1 %.
L’UFSE rappellera aussi les mensonges et approximations budgétaires sciemment organisés par la Macronie lors de la contre-réforme des régimes de retraite !

VOUS AVEZ DIT DÉMOCRATIE ?
En annulant ces crédits, la Macronie ampute lourdement les moyens de financement de toute une série de politiques publiques : logement, environnement, éducation nationale, enseignement supérieur et recherche, emploi, culture, etc. Des milliers de postes seront par ailleurs supprimés dans le versant de l’État.
Pour illustrer cette saignée, dans la seule Éducation nationale, ce sont 2 620 postes d’enseignants dans le 1er degré, 1 740 dans le second, 1 760 dans le privé, 4 600 AED et AESH, soit 11 000 postes qui vont être supprimés !
Mais ce sont bien l’ensemble des administrations de l’État et ses opérateurs qui vont être une fois de plus saccagés.

D’autres choix sont pourtant possibles et nécessaires !
Oserions-nous ici parler de l’urgence d’un réarmement fiscal, financier et budgétaire de notre société ? Et bien oui !

Lire la suite dans le tract UFSE-CGT en téléchargement